Cette peinture est structurée d’architecture que j’emprunte simplement aux arbres de la forêt qui borde mon atelier.C’est un prétexte, bien sûr.
Le trait , la couleur, le dessin cherchent d’autres espaces pour se répondre, ils cherchent à appréhender une justesse que je ne peux trouver, et puisent dans les émotions qui nous occupent, nous préoccupent nous surprennent et nous contredisent…
Désireux que nous sommes.
Cette quête où la liberté est totale, enivrante, vertigineuse ! m’oblige à ne rien « lâcher » face à la toile, à y revenir… toujours.
Jusqu’à l’émergence d’une image.
Peu d’espaces dans dans notre société nous autorisent cette Liberté de ne rien avoir à justifier, à risquer sans vraiment savoir, à oser.
Jusqu’à affirmer un regard et l’Exposer.
Stéphane Talbot. 2015