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Exposition / participation au FESTIVAL DES POSSIBLES sur la question :

Qu’entendre par Vivre en transition

Vivre en transition est une affirmation.

Non plus celle des possibles, mais celle d’une exigeante évidence, pour une majorité d’entre nous à changer tout sans vraiment savoir quoi ni comment.

Vivre en transition est une oppression diffuse, tenace et pourtant réelle.

Une souffrance, celle d’une névralgie du basculement que l’on sent venir, un étourdissement.

Quand les maux deviennent insupportables à la majorité, les mots doivent reprendrent leur sens, traduisant ainsi le passage d’une organisation vers une autre.

Vivre en transition est une notion positive et pleine d’espoir.

Elle demande à remettre à plat les règles du « jeu » qui nous organisent depuis des décennies.

Nous sommes à un point de rupture. La question de la prise de décision aujourd’hui réalisé par une minorité pour leurs intérêts, par une consommation sans limite va se heurter à un besoin de prise de décision par le plus grand nombre pour l’intérêt général.

La question démocratique se pose alors, car il n’est pas évident que cette minorité économique et médiatique d’individus aujourd’hui aux commandes lâchent la bride pour aller vers l’intérêt général.

Nous devons être vigilant sur nos libertés avec un système d’information pluraliste au monde nouveau qui arrive, tout en prenant actions aux changements globaux de société à engager très rapidement.

Cela se fera-t-il démocratiquement ? ou resterons-nous sous le joug du marché et de médias

d’intérêts particuliers, en perdant nos libertés ?

Vivre en transition pose ces questions.

Ces photos métaphorisent « vivre en transition ».

Elles remettent de la couleur, là où la grisaille oppresse.

Un peu comme ces petites herbes improbables qui poussent dans le jointement bétonneux d’une bordure de trottoir.

 

-Le JAUNE délicatement irrigue à nouveau de chaleur ce bâtiment improbable de bois de palettes serti d’une fenêtre PVC habillé d’un rideau brodé.

 


-le BLEU le rose le vert conversent dans le flottement sec d’une porte de garage bâchée.

 

-Le ROUGE GRENAT du sang de nos sillons n’est pas encore remplacé par le ruissellement d’une eau paisible retrouvée.

 

-Une évanescence de VERT, féconde et généreuse.